7 Septembre 2018
En photo, les joueurs de l'équipe de tennis de table - Le 3ème en partant de la gauche Monsieur Durant Eric - champion du monde vétérans 2017
Si Monsieur le premier édile, Monsieur le maire si vous préférez, rétorque à nos remarques lors des conseils, qu’un contrôle de l’activité des associations est effectué avant chaque attributions de subventions, il est encore étonnant d’apprendre que certaines associations se trouvent en difficultés financières. En outre, si le « fameux » contrôle en amont (en réalité il y en aurait trois) se porte aussi bien sur les actions que sur le nombre d’adhérents (ou de participants) il est (encore une fois) étonnant d’apprendre que le résultat ou le bilan des dites associations ne serait pas celui sur lequel on est en droit d’escompter.
Tout récemment, nous avons appris d’une source interne Mairie que pour des centres sociaux (entre autre, Carraire pour ne pas le citer) le bilan de ses actions ne serait « pas vraiment à la hauteur » de ses aspirations. Un éducateur ou un dirigeant « écarté », une dizaine d’enfants réellement présents au lieu d’une centaine inscrite (cela permet certainement de toucher un peu plus de subventions ?!) et bien d’autres informations non encore vérifiées sur d’autres structures, comme un avis de redressement pour l’association « les ateliers de la Crau ». Cette dernière pourtant bénéficiant de tout notre soutien, car nous l’avions visitée et vu le travail effectué. Nous ne pouvons nous empêcher de rajouter, l’association du « tennis de table », championne de France qui malgré des résultats excellents, après bien des déboires, commence à sortir de ses ennuis financiers. Pour eux, cependant, la pression était plus politique, la franchise et l’indépendance ne faisant pas bon ménage avec le staff dirigeant. Aujourd’hui nous n’avons aucun doute que d’autres associations devraient être « mieux » contrôlées.
Alors en fin de compte, la gestion du budget des associations est celle qui permet la plus large manœuvre d’actions. Nous y aimerions une plus grande efficacité, simplement pour ne pas gaspiller les deniers publics dans des projets qui n’auront en fin de compte qu’une façade pour cacher un iceberg d’incompétence.
Marc Thomas
(photo archives personnelles)